E3DE, Ensemble pour Défendre et Développer les Droits des Enfants

E3DE, Ensemble pour Défendre et Développer les Droits des Enfants

Définir la maltraitance


Les différents visages de la maltraitance des enfants

Selon les Nations Unies, la maltraitance des enfants se définit comme " Toute forme de violence, d'atteinte ou de brutalités physiques et mentales, d'abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d'exploitation, y compris la violence sexuelle".

En 1993, pour l'ODAS (Observatoire Décentralisé Action Sociale) : « L'enfant maltraité est celui qui est victime de violence physique, cruauté mentale, abus sexuels, négligences lourdes ayant des conséquences graves sur son développement physique et psychologique ».

Les différents visages de la maltraitance :

- Maltraitance psychologique : Comportements exerçant une influence toxique sur le psychisme de l'enfant.

Entre autres exemples : Humiliations, dévalorisation, menaces verbales, indifférence, exigences ou critiques excessives, injonctions incohérentes, agressivité, destruction des biens personnels.

 

- Maltraitance physique : Toute forme d’atteinte à l’intégrité corporelle.

Les coups mais aussi des aspects plus subtils : forcer un enfant à porter des chaussures trop petites, l’obliger à rester debout des heures pour le punir, l’enfermer et lui interdire toute activité, toute relation sociale (aspects psychologiques mais aussi physiques).

Elle peut se repérer par ecchymoses, hématomes, plaies, brûlures, fractures, intoxication alimentaire, intoxication médicamenteuse, fatigue…

- Négligences : Absence ou refus de combler les besoins essentiels d'un enfant ( besoins physiques, émotionnels, éducationnels ou médicaux).

On les apparente aux maltraitances physiques. Elles peuvent être passives ( l'adulte n'est pas conscient d'être négligent envers son enfant) ou active ( l'adulte sait parfaitement ce qu'il fait endurer à son enfant).

Entre autres exemples ; manque de nourriture, de soins, de sommeil, d’hygiène, d'attention, de protection face aux dangers...

 

- Abus sexuels : Le crime d'inceste est de retour dans le code pénal depuis le mardi 12 mai. Auparavant, il n'était pas explicitement nommé dans la loi française mais plutôt réprimé par le crime de viol et le délit d'agression sexuelle par ascendant et personne ayant autorité.




01/01/2016
0 Poster un commentaire